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E-news

22 octobre 2012

Le nouveau megaupload se rend inattaquable

Megaupload a été abattu par le FBI, et son patron Kim Dotcom traîné devant la justice, mais l’histoire ne va pas s’arrêter pour autant. Le sulfureux homme d’affaires, qui se présente comme un chevalier blanc de la liberté sur Internet, n’a jamais caché son intention de lancer un nouveau service. Un temps nommé Megabox, celui-ci sera finalement baptisé Mega, et contournera habilement les problèmes juridiques, selon  qui a pu interroger l’équipe du site.

Pour se protéger, la plate-forme devrait imposer à ses utilisateurs de crypter (ou plutôt de chiffrer, en bon français) leurs fichiers. La clé unique de déchiffrement serait fournie à l’utilisateur, lui donnant le contrôle de la diffusion de son fichier. Ainsi, il serait impossible ou du moins très difficile pour les autorités de rendre le site juridiquement responsable des fichiers qu’il héberge, puisqu’il ne pourrait – en théorie – pas en connaître le contenu.

La clé de la tranquillité

Concrètement, les internautes pourront se rendre sur le site Mega et y déposer leurs fichiers. Ceux-ci seront chiffrés en un clic, et une clé sera fournie à l’utilisateur. Celui-ci pourra alors diffuser l’adresse du fichier accompagné de la clé permettant de le déchiffrer, à l’aide de l’algorithme AES (Advanced Encryption Standard). “Si les serveurs sont perquisitionnés ou piratés, cela ne donnera rien” aux instigateurs, explique Kim Dotcom à Wired.

“Quel que soit le fichier partagé sur le site, il sera inaccessible sans la clé”, poursuit-il. Mais il ne trompe personne : la plupart des utilisateurs de Mega voudront probablement partager leur clé avec le plus d’internautes possible et ils la posteront sur des forums, par exemple. Les ayants droit ont du souci à se faire, d’autant plus que le transfert des fichiers chiffrés ne permettra pas à la Hadopi ou à d’autres autorités similaires de détecter les infractions aux droits d’auteur… sauf à déployer des systèmes d’interception des communications dignes des pires dictatures tout en s’équipant de calculateurs capables de casser des milliers de clés de chiffrement chaque jour. Un scénario peu probable, mais techniquement réalisable…

 

source: lepoint.fr

dans le cadre d’un test pour l’utilisation d’un blog

 

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